Solaranlagen auf einem Dach

Le rétribution d’injection est un mécanisme central de soutien aux installations photovoltaïques. En Suisse, on parle souvent de tarif de reprise ou de tarif de rachat. Elle contribue à l’amortissement des installations solaires et rend la transition énergétique plus attractive, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur cette rétribution.

Qu’est-ce que la rétribution d’injection ?

Les exploitant·e·s d’installations photovoltaïques reçoivent une rémunération pour chaque kilowattheure (kWh) d’électricité solaire injecté dans le réseau public. Cette rémunération est appelée tarif d’injection. Elle varie fortement selon le fournisseur d’énergie.

Quel est le montant du tarif d’injection ?

Le montant de la rémunération est indexé sur le prix du marché et est en général ajusté chaque trimestre.
À partir du 1er janvier 2026 – et, selon certains fournisseurs, même plus tôt – un tarif minimal entrera en vigueur. Il s’appliquera aux installations photovoltaïques d’une puissance allant jusqu’à 150 kW et garantira un revenu de base, même en cas de prix de marché très bas.

Pour les petites installations jusqu’à 30 kW, un montant fixe de 6 ct./kWh est prévu.
Pour les installations plus grandes, entre 30 et 150 kW, le montant du tarif minimal dépend de la taille de l’installation et du mode d’utilisation :

  • Avec autoconsommation : la rémunération diminue avec la puissance installée. Elle se calcule selon la formule : 180 divisé par la puissance installée en kW.
    Par exemple : une installation de 60 kW reçoit au minimum 3 ct./kWh.
  • Sans autoconsommation : les exploitant·e·s d’installations sans autoconsommation reçoivent un tarif minimal fixe de 6,2 ct./kWh.

Comme le prix de référence du marché pour l’électricité solaire se situe dans la plupart des cas bien au-dessus de ces seuils minimaux, ces mécanismes de sécurité sont rarement activés.
Néanmoins, ils contribuent à garantir la sécurité des investissements sur toute la durée de vie des installations.

De plus, les exploitant·e·s d’installations photovoltaïques peuvent générer des revenus supplémentaires grâce à la vente de certificats d’origine (CO). Ces certificats attestent de la qualité écologique de l’électricité solaire. Aujourd’hui déjà, presque tous les gestionnaires de réseau acceptent ces certificats.

➔ Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’électricité, plusieurs aspects concernant les installations solaires ont changé. D’éventuelles congestions du réseau peuvent inciter à la réflexion. Nous levons les doutes.
En savoir plus : Une installation solaire vaut-elle l’investissement ?

Tarif d’injection et autoconsommation : une comparaison

Si le tarif d’injection seul est attractif, l’autoconsommation directe de l’électricité solaire reste souvent plus avantageuse. Chaque kilowattheure que vous consommez vous-même réduit l’achat d’électricité réseau.
Compte tenu des changements à venir dès 2026, il est donc intéressant de consommer autant que possible sa propre production d’ici la fin de l’année.

Quelle est la rentabilité d’une installation photovoltaïque typique de 10 kW avec autoconsommation et tarif d’achat ?

Une installation photovoltaïque typique de 10 kW produit en Suisse environ 9’000 à 10’000 kilowattheures par an. Pour une maison unifamiliale sans stockage, environ un tiers peut être utilisé en autoconsommation, le reste est injecté dans le réseau.
Pour l’autoconsommation, on économise le prix complet de l’électricité, soit environ 29 ct./kWh, et pour l’injection, on reçoit selon le fournisseur environ 15 ct./kWh.

En combinant ces deux sources de revenus, une installation de 10 kW génère un gain annuel d’environ 1’800 à 2’000 francs suisses. Les coûts d’investissement, après déduction des aides, se situent entre 20’000 et 28’000 francs suisses. Cela correspond à un temps d’amortissement d’environ 11 à 15 ans.

Avec un système de stockage par batterie, la part d’autoconsommation peut augmenter considérablement – souvent entre 60 et 70 pour cent –, mais l’investissement initial est également plus élevé. Au final, la durée de retour sur investissement s’allonge généralement légèrement, à environ 12 à 18 ans.

Comment demander un tarif d’injection ?

Vous pouvez demander un tarif d’injection auprès de votre gestionnaire de réseau.
En général, il faut fournir une preuve de mise en service, les fiches techniques et le formulaire de demande dûment rempli.

Dois-je déclarer le tarif d’injection aux impôts ?

Le tarif d’injection ou de reprise doit être imposé. Il est considéré comme un revenu imposable. Seul l’argent réellement perçu grâce à l’installation est soumis à l’impôt – c’est-à-dire ce que le fournisseur d’électricité paie pour l’électricité solaire.

Conclusion : le tarif d’injection rend l’électricité solaire plus rentable

La rémunération pour l’électricité injectée rend les installations photovoltaïques plus attractives pour les particuliers et les entreprises. Elle garantit une rémunération intéressante pour l’électricité solaire injectée, favorise l’amortissement rapide des installations et soutient durablement la transition énergétique. Les exploitant·e·s qui demandent correctement le tarif d’injection auprès du gestionnaire de réseau et utilisent efficacement leur installation bénéficient à long terme d’avantages financiers tout en contribuant activement à l’approvisionnement durable en électricité en Suisse.

➔ Les exploitant·e·s d’installations photovoltaïques peuvent également recevoir un montant de soutien unique – la rétribution unique. Pour le calcul de ce montant, Pronovo met à disposition un tarificateur. Calculer la rétribution unique : vers le tarificateur


Convaincu·e ?

Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ? Vous pouvez nous contacter pour obtenir des conseils personnalisés.